 
Hôtel de Malestroit
2, Grande Rue Charles de Gaulle 94360 Bry-sur-Marne
		
	
De nouveaux salons d’art animalier éclosent un peu partout, preuve s’il en fallait de l’intérêt croissant de l’humain pour les animaux, mais aussi de l’émergence d’une véritable prise de conscience autour de l’importance de la nature. Le Salon National des Artistes Animaliers (SNAA) est depuis longtemps déjà le lieu idéal pour les rencontres artistiques qui se traduisent ensuite souvent par la création de nouvelles expositions. Le SNAA de Bry-sur-Marne serait-il donc devenu la pépinière des nouveaux salons d’art animalier ?
L’association qui l’organise chaque année, sous la houlette de Clyo Delauney, a pour ambition depuis son origine de « Faire connaître l’art animalier », mais aussi de contribuer à faire « aimer, défendre et protéger » les animaux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle y contribue chaque année un peu plus.
Cette 4e édition, ouvrira ses portes le 15 novembre, à l’Hôtel de Malestroit, sur les œuvres de cent vingt-cinq artistes. Parmi eux, comme chaque année, deux invités d’honneur :
« Au tout début, est née la vocation : Dessiner avant d’écrire, copier les « petits Tintin » des journaux, m’enfermer dans ma chambre et dessiner, encore et encore. Après une formation à l’école des Beaux-Arts d’Orléans, j’ai eu une véritable révélation dans un village, environné de fermes, souvent misérables. J’y ai alors peint de nombreuses volailles et quelques vaches, seuls signes d’une vie qui s’éteint lentement. Par ma peinture, je leur rends hommage en leur restituant force et dignité.
Plus tard au Portugal, j’ai croisé l’un de mes sujets majeurs, le « toro bravo ». C’est avec lui que j’ai compris la dimension mythologique de ces animaux qui ont accompagné l’Homme dans son évolution. Ensuite, le contact avec les chevaux lourds a été une nouvelle révélation. Leur douce puissance m’impressionne et m’émeut. Solidement ancrés dans la terre, ils expriment une force tranquille que j’ai envie de magnifier. Je me suis également consacré aux ovins et au petit peuple de la basse-cour. Le plumage des créatures ailées a toujours été un défi technique inspirant. Dans ma quête de plumages, j’ai élargi mon bestiaire aux paons et, tout récemment, aux flamants roses. Une vie d’artiste animalier, ma vie… »
Isabelle a la chance d’avoir grandi dans une famille favorable à la création artistique. Inspirée par ses deux oncles, Isidore et Casimir Scudéri, sculpteurs animaliers eux-mêmes, elle décide rapidement de se consacrer à la sculpture. Elle adopte un style épuré, stylisé, pour mieux jouer avec les plans, les angles, les surfaces et les lignes, l’ombre et lumière, gommant les détails pour ne conserver que l’essentiel. « L’art rend visible », disait Paul Klee. Isabelle Brizzi représente l’animal non pas tel qu’il est, mais tel que l’imagination des hommes se le figure.
Dans leur simplicité, ses œuvres en bronze sont inspirées de l’Antiquité, de l’art inuit, voire tribal. Elle cite volontiers Rodin, évoquant l’art égyptien : « Voici un ibis, il n’a pas une plume mais il y a l’ensemble de toutes les plumes dans ce corps nerveux… L’Antique est simple et c’est une très grande force…c’est ce qui lui donne une énergie étonnante ! »
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